Deutz-Fahr Agrovector 37.7 Deutz-Fahr Agrovector 37.7
L'Agrovector est un chargeur à l'hydraulique puissante. Son moteur a du couple mais sa transmission powershift ne lui fait pas honneur sur la route.
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La dernière gamme Agrovector se compose de 6 modèles de 6 et 7 mètres, dont un supercompact. Ils sont fabriqués en Belgique par JLG.
Le Deutz-Fahr Agrovector 37.7 en images et en vidéo.
Le Deutz-Fahr Agrovector 37.7 est efficace en hydraulique. (Photo de gauche)Le châssis étroit favorise la maniabilité. Le diamètre de braquage est de 7,70 m pour plus de 3 m d'empattement. (Photo de droite)
FICHE TECHNIQUE |
• Puissance : 123 ch Tier 4i• Antipollution : EGR + DOC• Moteur : Deutz 3,6 l• Hauteur de levage : 7,19 m• Capacité de levage : 4.960 kg• Hydraulique : 150 l/min |
Châssis
Le chargeur repose sur un long châssis surdimensionné garanti cinq ans. Le freinage est assuré à l'avant par des disques à bain d'huile. Les deux ponts Carraro disposent de trois modes de direction.
Moteur
Le couple maximal du 4 cylindres est atteint à 1.600 tr/min. Selon le constructeur, la consommation est diminuée de 10 % par rapport à l'ancien modèle. Le bloc de refroidissement est positionné à l'arrière du moteur. Le ventilateur est géré électroniquement, réversible de série et programmable.
Transmission
La full powershift 6/3 est précédée d'un convertisseur de couple. Le rapport de démarrage peut être paramétré depuis le poste de conduite. L'inversion du sens de marche se fait uniquement au joystick, avec un bouton doté d'un point neutre. A l'avenir, il y aura aussi un levier au volant. Afin de bénéficier de toute la puissance en manutention, un bouton à gauche du volant désengage la transmission lors d'une simple pression sur la pédale de frein. Le frein moteur est alors supprimé.
Compartimentés, les radiateurs montés à l'arrière refroidissent l'air, l'huile et l'eau du moteur. (photo de gauche)La cinématique en « Z » du système de bennage/cavage favorise la force d'arrachement. (photo de droite)
Flèche
De conception robuste, elle est garantie cinq ans. Le pivot de flèche est le plus haut du test, tout comme la hauteur de levage, de 7,19 m et 4,83 m sans étendre la flèche. Le tablier est propre à la marque et le verrouillage de l'outil est mécanique. La décompression des auxiliaires se fait depuis le poste de conduite, par une action répétée sur un bouton.
Joystick
Il est simple, confortable, et à commandes électroproportionnelles. La répartition du débit permet plusieurs manipulations à la fois, avec une adaptation selon la charge. Il peut être verrouillé par un bouton sur la console. Seule l'inversion du sens de marche est identifiée par un pictogramme.
Le capot plongeant sur l'avant rappelle le design des tracteurs Deutz-Fahr et libère la vue. (photo de gauche)La vitre peut être complètement ouverte ou entrouverte. Dans ce dernier cas, les vibrations déverrouillent la fixation. (photo de droite)
Conduite
La prise en main de l'Agrovector est simple et rapide. Pour les travaux de chargement de fumier au joystick, le pouce gère la flèche et le verrouillage du grappin. L'inverseur au volant fait parfois défaut. Il permettrait de gagner en confort et en rapidité d'exécution des tâches. A l'approche de l'épandeur, la fonction du désenclenchement de la transmission est un atout. Au travail, on sent que l'Agrovector est puissant en hydraulique. C'est seulement à partir de 1.300 tr/min qu'on en profite pleinement.
Un simple appui derrière le joystick et une poussée de ce dernier vers l'avant active la position flottante de la flèche. L'activation du verrouillage du joystick entraîne automatiquement la mise en mode de direction route (roues arrière bloquées). Malgré une transmission powershift, l'Agrovector manque de nervosité sur l'asphalte. Il atteint difficilement 40 km/h et roule à 37 km/h. En revanche, il reste performant en côte.
Design rustique, intérieur sobre et sécurité à bord
Le design n'est pas le point fort de la cabine de l'Agrovector mais, une fois assis, les commandes sont simples et efficaces. Il n'y a pas de superflu. L'accès est sécurisé par un marchepied et quatre poignées, de quoi monter à bord sereinement. La couleur de l'habitacle apporte de la luminosité. Le niveau de finition est moyen, laissant apparaître quelques vis. L'espace vital est grand et il y a de la place pour les jambes. Cependant, on ne recense aucun rangement, excepté pour une boisson derrière le siège, ainsi qu'un petit filet pour glisser un casse-croûte. Le tableau de bord est clair et précis. Il est doté d'un ordinateur de bord. Il informe le chauffeur sur la vitesse d'avancement, l'angle de la flèche en degrés, le régime moteur et le rapport de boîte. Il permet de modifier rapidement des paramètres de la machine sans intervention, avec une valise constructeur. Les niveaux de GNR et de chauffe sont positionnés de part et d'autre. Au plancher, la pédale d'approche est large et dispose d'un bon grip, ce qui renforce la sécurité de conduite. Pour le confort, le siège est à suspension pneumatique de série. La visibilité est favorisée par la position arrière des radiateurs, ainsi que des rétroviseurs extérieurs et intérieurs. La climatisation est disponible en option.
Points forts | Points faibles |
• Ergonomie simple. • Informations et ordinateur de bord. • Visibilité sur la flèche. |
• Manque un inverseur. • Décompression compliquée. • Mouvements à bas régime. |
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